Le mot “culte” évoque souvent une pratique codifiée, des rituels, une forme de dévotion orientée vers une divinité. Mais chez le derviche, le culte dépasse les formes. Il devient souffle. Il devient offrande de chaque instant.
Le culte du derviche, ce n’est pas un dogme. C’est un état d’amour. Il ne s’enferme pas dans des temples de pierre : il fait du corps un sanctuaire, du cœur un autel, et du souffle une prière. Chaque geste, chaque pas, chaque silence devient un acte sacré.
Le derviche est un amoureux. Son culte, c’est l’Amour. L’amour de l’Un, du divin, de la source — qu’on l’appelle Allah, Vérité, ou Lumière. C’est un amour sans condition, sans demande, sans attente de retour. Un amour qui consume les voiles de l’ego pour ne laisser que l’essentiel : la Présence.
Il ne prie pas seulement avec des mots : il prie en tournant. Il tourne comme la Terre, comme les galaxies, comme les atomes. Il tourne pour s’effacer. Il tourne pour se souvenir. Il tourne parce que son culte est mouvement, fusion, abandon. Il devient cercle dans un monde brisé par les angles.
Le culte du derviche est une quête d’unité. Il ne se limite pas à un rituel figé dans le temps : il est vivant. Il peut prendre la forme d’un chant, d’un silence, d’un regard porté sur un arbre, d’une larme versée dans l’intimité de la nuit. Tout peut devenir acte de culte, si le cœur y est présent.
C’est là le secret : le culte du derviche ne cherche pas à convaincre, mais à incarner. Il ne cherche pas à posséder la vérité, mais à s’y dissoudre.
Son culte est un feu intérieur. Invisible, mais brûlant

Oracle derviche
Qu’est-ce que l’Oracle Derviche ?
C’ est une spirale silencieuse. Chaque carte est un pas dans une danse invisible où l’on rejoint le rythme du monde. L’oracle n’est pas figé : il vibre, il respire, il se laisse apprivoiser par la lenteur.