Simplement remercier Rana d’être venue jusqu’à nous ce dimanche pour nous ouvrir cet espace avec toute sa présence.
J’ai adoré et je me suis sentie directement à la maison.
Simplement dire que je regarde et j’écoute en moi tout ce qui se passe depuis ce mouvement en moi.
Reste présent très fort cet élan de revenir, de retourner dans le cercle pour danser avec vous, avec le tout.
J’aimerais témoigner aussi que depuis toujours j’ai une calligraphie de Rûmî, un derviche magnifique, qui m’accompagne dans ma chambre.
C’est ce que je vois avant de m’endormir et en me réveillant depuis toujours.
Je danses, je prie, j’écoute, je monte à cheval, j’aime la vie.
Ce que j’ai pressenti dans le cercle et la danse dimanche c’est que tout était là en même temps.
depuis c’est surtout mon corps qui s’est aligné et semble s’être épuré.
J’ai envie de prendre soin de lui, aussi.
Je pourrai tout arrêter pour ne faire que ça, tourner et écouter. Merci! Merci à toi Rana et à vous qui étiez là.
A bientôt c’est sûr.
Ces 3 jours de retraite au Temple Soufi de Rana ont été tout simplement magiques.
Le temps s’arrête,
L’espace prend tout son sens, La concentration devient Reine.
J’ai pu “être” pour la première fois.
Merci infiniment Rana pour ce moment de grâce divine.
I came across Rana when I was researching Sufi whirling dance/ Sama’ online and Youtube kindly obliged. This was some 9-10 years ago and it took me that long to find my way to Rana’s workshop in Paris, first, then to commit to one week of the STOA summer school. Due to family commitments, namely, to my children as a single mother, I was unable to logistically stay for all three weeks, though I wished so much, whilst there, that I could have stayed for the whole three weeks.
My experience of the summer school was a cross between a spiritual retreat (the location, retreat building/ space itself, the delicious light vegetarian food, the quiet calm of the surrounding nature and the spiritual element of Sufi teaching) and an intense dance school. I grew-up with Sufi poetry, and had a wonderful Sufi teacher, a very calm, quiet spiritual man with gentle humour and, by the time I met and worked with him, was quite old and whilst long, deep and powerful, sessions and retreats were slow and had little instruction in terms of technique. Rana is, to me, first and foremost a dancer, an artist, strong and strict on technique and discipline. Her direct manner reminds me of teachers at my old drama school. She is direct in her instruction, at times uncouth, though never unkind or mean. Her intention to guide, both technically and spiritually, were clear to me at all times. Rana is young, compared to my former teacher who was in his late 80’s, and her energy is intensely bright, her opinions seem set and her conviction strong, and she is unafraid to dictate her boundaries. I found the latter especially, very inspiring, though appreciate it is not for everyone. If someone is too sensitive, or to put it differently: if they take instruction and criticism personally, then Rana is not for them (yet). Though as a woman of Middle Eastern origin, I found Rana’s defiant position, her tendency to direct instruction (both in the studio and out) and her ease with herself, her body and sensual presence, very powerful to witness.
My hope is firstly to return to the summer school to do at least two weeks, and to find somewhere in London where Rana may be interested in coming to give a workshop (!). I miss the quiet and calm at STOA, especially at mealtimes, as I now sit rushing through my meals with children swinging from the ceiling… One piece of advice: do not talk to Rana when she is eating 🙂
Ineffable… l’initiation que j’ai eu la chance de suivre cet été avec Rana en Turquie a été un émerveillement sur le chemin de ma spiritualité .
J’ai été transportée spirituellement et physiquement par ce beau voyage d’initiation au Samâ .
Ce ne fût que partage, amour et émotion avec le groupe qui était présent , de belles rencontres tout aussi spirituelles et riches .
Je suis pleine de gratitude
Un voile s’est levée..
J’aimerais ne pas pouvoir m’arrêter de danser ..
Merci Rana
Souad
J’ai 68 ans et çà a été une grande joie pour moi de pouvoir pratiquer la danse Soufi. J’ai été heureuse de partager les efforts physiques de ce parcours avec les autres, et d’échanger spirituellement.
J’ai été accueillie dans le groupe avec une extrême bienveillance.
Je remercie beaucoup Rana, et toute l’équipe. A vous revoir tous…
Dans ces quelques jours privilégiés avec Rana, j’ai pu profiter de son enseignement qu’elle transmet avec une passion, une patience et une rigueur impressionnante. Ce séjour au Temple Soufi m’a permis de repousser mes limites et je repars avec beaucoup d’astuces pour continuer mon apprentissage et mon chemin – que ce soit dans la musique, la danse ou la lecture.
Il est rare de rencontrer des personnes d’une telle profondeur et Rana en fait partie.
Je suis reconnaissante pour ces enseignements reçus, ce fut réellement une grâce sur mon chemin.
Je n’aurais pas pu imaginer à quel point cette formation serait intense, riche et puissante et je n’aurais pas pu imaginer à quel point elle me transformerait.
Je porte désormais avec moi quelque chose de précieux et l’envie de tourner encore et encore…
Merci pour toute cette lumière reçue à travers ces transmissions. Merci.
Cindy
Cette rencontre avec le Soufisme, le Samâ et Rana Gorgani arrive dans ma vie, comme le point d’aboutissement naturel d’un périple passionnant sur la voie de mon déploiement spirituel. Christianisme, Bouddhisme et aujourd’hui Soufisme. J’ai eu la chance immense de rencontrer sur mon chemin des maîtres spirituels qui ont su, dans chacune de ces voies traditionnelles, en dévoiler la valeur ontologique totalement universelle.
Ce séjour au contact de Rana et de l’ensemble des participants s’est révélé essentiel sur bien des plans :
=> La posture de Rana : femme engagée, j’ai pu me nourrir de sa force puisée dans l’ancrage de sa foi et la puissance rayonnante de son combat pour la libération du Féminin. Rana aime à citer Rûmi qui dansait tel un compas : un pied ancré dans sa foi, l’autre parcourant les 72 nations.
Rana incarne pleinement cette aspiration de Rûmi, dans cette ouverture spirituelle sans frontière qui l’habite.
=> Le groupe : j’ai été fascinée de constater que nous venions des 4 coins de la planète : Russie, Australie, Japon, Singapour, île Maurice, Pérou, Costa Rica, New-York, Londres, bassin méditerranéen et… la très puissante beauté de voir une femme iranienne (Rana) prendre dans ses bras une jeune femme irakienne, toutes deux enfants au moment de la guerre qui divisait leurs deux pays.
=> L’émergeance timide mais vivace de ma propre âme qui commence à oser se libérer et s’exprimer à travers cette prière dansée qu’est le Samâ.
Je danse depuis chaque matin, là où je me trouve, fascinée par ce langage du corps et par la symbolique des gestes qui expriment bien mieux que des mots la profondeur de ma prière intérieure.
Je me sens extrêmement chanceuse d’avoir eu la chance de croiser son chemin.
Mon enthousiasme fait des émules… nombreux sont ceux, autour de moi, qui souhaitent aujourd’hui partir à la découverte de cette pratique et cette tradition.
Mais le chemin n’est pas terminé… hâte de poursuivre cette si grande aventure qu’est la Vie.
Merci…
J’ai découvert la danse soufie il y a plus d’un an déjà au travers de l’enseignement magnifique de Rana Gorgani.
Récemment j’ai participé à trois semaines de formation à la danse soufie dans son école.
Et je n’en suis pas encore revenu.
Il ne s’agit pas simplement d’apprendre à tourner.
Cette danse est un vrai voyage au travers du corps, de l’âme et de l’univers et c’est ce que m’a fait découvrir Rana.
Dans son enseignement à la danse soufie, tout au long des résidences et des heures passées ensemble,
Rana à été très attentive aux différences et limites de chacun(e) avec beaucoup de bienveillance.
Lors de ces dernières semaines, il a été question de danse mais aussi de spiritualité, d’écoute et de lâcher prise.
Ainsi, elle m’a permis de toucher une part de mon âme en me faisant découvrir, avec amour, cette écoute spirituelle et
mieux percevoir le rythme de cette lumière qui bat dans mon cœur.
Depuis ces jours passés à plonger au cœur de la danse soufie, mon voyage n’a cessé de continuer.
Ici et maintenant
Avec gratitude, merci Rana
R*
Les enseignements de Rana sont très profonds. De la technique à la spiritualité avec une grande exigence et authenticité.
Je reviens de Turquie et je déborde d’énergie créative pour lancer mon spectacle et mes cours au service de quelque chose de plus grand que j’ai ressenti dans le tournoiement.
Je suis encore plus tombée amoureuse de la vérité et de la beauté de la poésie persane.
J’avais des appréhensions sur la danse et tout s’est envolé au troisième jour.
J’ai construis dans le salon où je vis en ce moment un espace pour danser.
Je ressens de la force à l’intérieur de moi et une joie profonde.
Je reviendrais avec hâte l’année prochaine compléter mon dernier module.
Grand merci à Rana pour cette transmission précieuse que je reçois comme un trésor à diffuser largement .
Une nécessité de danser pour plus grand, pour les causes célestes et terrestres .
Cela donne du sens à ce que je fais et beaucoup de confiance .
Le groupe était formidable et il y a eu de magnifiques rencontres.
Dans le cœur pour toujours .
Soufie mon amour.
Merci .
Julie
J’ai eu l’immense chance et privilège de pouvoir participer pendant une semaine à la formation de Danse Soufi proposée par Rana en Turquie.
Cette semaine a été comme une échappée belle, pleine de découvertes, d’apprentissages et de leçons de vie.
Je suis rentrée confiante, plus légère, libérée et centrée .
Je suis infiniment reconnaissante à Rana pour la qualité de ses enseignements, sa force et sa détermination à nous transmettre les valeurs humanistes et fraternelles qui l’habitent.
Merci aussi au groupe de m’avoir intégrée, encouragée et inspirée tout au long de cette semaine .
Je suis rentrée avec la certitude que je vais continuer à « tourner », en toute humilité et avec joie 🌟
J’ai la grande chance d’avoir fait partie de la première volée de la formation à la danse soufie en Turquie.
J’en reviens littéralement étirée, agrandie, libérée de coriaces limitations mentales et physiques. Émue, mue, moved.
Je peux tourner, je veux tourner, je dois tourner! c’est comme ça, je participe à la giration universelle! c’est si juste, tous les enfants le savent!
Merci Rana pour la très grande qualité de ton enseignement, et la bienveillance de ta conduite! si rayonnante et inspirante!
Merci aussi aux élèves-camarades from everywhere qui ont emprunté avec moi cette voie royale sur le chemin de l’Amour: Souad, Myriam, Cecilia, Emilie, Mia, Tara, Victoria, Melissa, Sophie, Rodolphe.
Le Monde est parfait! ❤️
Les danses soufies, en particulier celles des derviches tourneurs de l’ordre mevlevi, symbolisent un voyage mystique de l’âme à la recherche de la vérité et de l’amour divin. Inspirée par la poète mystique de Rumi, Rana transmet cette pratique spirituelle et méditative avec une profondeur exceptionnelle. Ses enseignements sont ponctués de tournoiements qui rappellent le mouvement harmonieux des planètes autour du soleil, symbolisant l’union spirituelle avec le divin. Chaque mouvement, chaque explication est imprégné de sa douceur et de sa justesse.
Rana n’est pas seulement une danseuse exceptionnelle; elle est une guide pour se reconnecter à nous-mêmes. Par sa présence et sa passion, elle transforme ma quête personnelle en une aventure de l’âme. Oser et se poser un certain temps pour tournoyer tel un compas autour du monde avec elle révèle et rééquilibre tout dans une harmonie parfaite.
Rana, c’est la rencontre avec moi-même à travers ses cours. Avec une délicatesse mêlée à une rigueur bienveillante, à chacun son chemin de vie cette renaissance intérieur. Sous sa direction, j’apprends à ouvrir mon cœur, mon âme et mon esprit, et à me reconnecter avec le créateur de tout ce qui est! Est!
Attirée par l’aspect méditatif de la danse soufie , je me suis inscrite à l’atelier en ligne…magnifique découverte….Mme Gorgani nous a guidées ( et oui nous étions toutes des femmes 🌸) ….apprendre les pas et les gestes …entrer sur le chemin spirituel….tourner….joie…..tourner….cœur apaisé….tourner encore…..ne pas être tombée 😃. Mme Gorgani nous a livré avec générosité et passion des clés de la pensée soufie…magnifique de poésie et de sagesse….merci infiniment pour cette découverte et cette transmission.
Il y a une semaine, j’ai expérimenté pour la première fois un atelier de danse soufi mené par Rana Gordani à Paris.
Quel voyage profond et captivant !
La trame tissée par Rana, mêlant culture, préparation corporelle et spiritualité, m’a permis de glisser en toute confiance dans le tour derviche.
Dans cet espace unique, à la fois intime et infini, je me suis humblement retrouvée, et généreusement ressourcée.
Je reviendrais Inch’Allah à cette source vive, merci Rana.
Gratitude profonde d’avoir vécu le 30 mars 2024 avec Rana Gorgani et d’autres belles âmes une écoute spirituelle nouvelle et en même temps si proche de celle que je vis depuis plusieurs années reliée au(x) coeur(s), aux astres, aux cercles, aux lois cosmiques 💙 Une écoute dans le mouvement, et le non mouvement, plus rien et tellement, Sacrée Expérience 🙏 Un avant et un après. Stéphanie SuRya
Bonjour à tous,
Je me permets de témoigner de ma participation à un atelier de danse soufie proposée par Rana Gorgani. Je tiens à préciser que c’était la première fois que j’assistais à un tel atelier et que je n’ai pas brillé du tout lors de cette danse. Par contre, j’ai eu deux révélations.
La première révélation s’est déroulée lors d’une étape qui concernait une forme de préparation, d’initiation à la danse. J’ai expérimenté une transe. J’ai pleuré de joie dans un état de grâce où je n’étais plus moi-même tout en étant moi. Madame Rana Gorgani est un maître. C’est-à-dire qu’elle accompli une mission ici-bas : le premier rôle du maître est de transmettre et d’assurer un passage. Une porte s’est ouverte, je suis passée et j’ai éprouvée un autre état de conscience. Je remercie Madame Rana Gorgani pour cet ressenti du divin, en moi et en dehors de moi également car “le Royaume est à l’intérieur et à l’extérieur” lit on dans le Nouveau Testament.
La seconde révélation a eu lieu au moment où j’ai laissé les participants sur le plateau de danse et je me suis assise en hauteur de
la salle, sur des marches. J’ai vu des non plus des corps mais des flammes qui se mouvaient et chacune tournoyait de façon
singulière car les tours du derviche prennent une forme originale pour chaque être. Cette danse n’inscrit pas le danseur dans un
moule, au contraire, elle révèle son intériorité. Ainsi, Madame Gorgani danse avec force, puissance et son inspiration est un souffle qui nous régénère.
Je tiens à rajouter que Rana, est une chorégraphe humble et spontanée. Elle conservé une joie et un naturel qui témoigne de sa hauteur spirituelle : c’est la pureté des âmes de qualité qui m’a été donnée à voir. Merci.
J’achève mon témoignage en citant un vers de Paul Valéry tout en le transformant pour l’adapter à mon expérience intime de
ce moment auprès de Rana : “La danse soufie est le langage de dieu dans la chair égaré. ”
Rana Gorgani, je te remercie pour ta générosité.
Leonore, de Nîmes.
Une rencontre inestimable qui laisse une empreinte indélébile au plus profond de mon être.
Les mots résonnent de ce tourbillonnement du corps :
L’intérieur et l’extérieur sont liés par la communion, la spiritualité, l’engagement, l’amour et la liberté.
Merci Rana
Aïsha
Des fois, quand une expérience est particulièrement touchante, il est difficile d’en trouver des mots pour la décrire. Mais il est peut-être suffisant d’adopter le langage de la simplicité et de partager que pour moi, la découverte de la danse soufie, fut comme entrevoir sur la surface, ce qu’existe au plus profond de moi… Mais de façon simple, entourée de la bienveillance de Rana et de toutes les belles personnes qui ont composé cet atelier.
I had forgotten that I was created for Joy.
My mind was too busy and my heart was too heavy to remember that I have been called to dance the Sacred Dance of life.
Now I know that I was created to smile
To love
To be lifted up and to lift others up.
O’ Rana Gorgani
thank you dearly for showing me a new way to untangle my feet from all the traps.
To Free my soul.
Now, together, we shall Dance
and that dancing might be infectious 💞
(A transformation of Rumi’s quote)
Plusieurs heures après l’atelier, je ne m’en suis pas encore remise…
Habituée aux danses de différentes traditions, je n’avais pas encore osé la prière dansée de Rûmî. M’y voici… 750ème célébration de ses noces…
Pendant cet atelier, j’ai perdu mes repères, me suis sentie déstabilisée et déséquilibrée. Tiraillée entre un désir impérieux de poursuivre le tournoiement tout en ressentant ma faible capacité à tenir face à la puissance qui se jouait en moi. “Trouvez le confort dans l’inconfort”, nous invite Rana. Ici, pas de mièvre prière ni de d’exaltation extatique mais la gravité d’un acte responsable, symbolique et signifiant.
En relisant mes mots ci-dessus, je réalise à quel point ils sont incompréhensibles, signe de l’indicible et du fait que je suis encore incapable de m’approprier ce que j’ai vécu. Alors, un seul conseil : VIVEZ cette expérience singulière, décapante, déplaçante, qui rassemble l’être en obligeant à tenir notre centre pour accueillir la force du divin.
Rana,
Ton enseignement, ta force, m’accompagne chaque jours dans ce que je veux entreprendre aujourd’hui
J’ai une gratitude infiniment
Chaque souvenirs infusent encore en moi et me font grandir
Un grand merci Rana pour cette retraite riche en enseignements, en libérations, en émotions.
J’ai vécu un moment hors du temps dans la présence. Je vais continuer à danser, cultiver cette belle expérience.
J’ai vu la magnifique ambassadrice et artiste Rana au Petit Palais à sa performance de Nuit Blanche✨J’ai été si profondément ému par sa présence généreuse et son message de paix que j’ai pleuré pendant toute la magnifique représentation.
⭐️Je vous remercie mille fois Rana🙏🏻✨
Pour la paix du monde,
Sincèrement, Brian
A timeless retirement
A daydream
A sublime discovery
A lively collective
A swirling dynamic
An unsuspected wealth of varied and enjoyable activities
Thank you Rana for this full of emotions
Imagine a tree in bloom! This cherry tree in full bloom is Rana’s teaching.
We sit in a circle under the branches, it snows petals. Is it possible to assimilate all this data? No matter! We keep these petals and everyone carries their share of knowledge. And in the Circle of the Circle, we shape a sky of flowers.
Thank you thank you thank you……
Imagine un arbre en fleurs! Ce cerisier en pleine floraison, c’est l’enseignement de Rana.
Nous sommes assis en cercle sous la ramure, il neige des pétales. Est-il possible d’assimiler toutes ces données? Qu’importe! Nous conservons ces pétales et chacun porte sa part de savoir. Et dans le Cercle du Cercle, nous façonnons un ciel de fleurs.
Merci Merci Merci……
Une retraite hors du temps
Un rêve éveillé
Une découverte sublime
Un collectif entraînant
Une dynamique tourbillonnante
Une richesse insoupçonnée d’activités variées et réjouissantes
Merci Rana pour ce plein d’émotions
A few days passed.
My bag well filled, I continue the way. The experience continues; All facets of the precious continue to shine.
Here in Marseille,
A nice Moroccan trader adding saffron to a green tea…
And the rose petals…, the beauty and depth of Zakaria Yousefi’s music,
Some texts too,
A host of strong and new inspirations arise;
in my material life and in the practice and teaching that are my Life.
The sea here is not the ocean, but it is there, calling, calling, again and again. Good looking.
Today I saw a Canadair training. It releases all its load of water into the sea. It’s like a lightning sparkle. The sea spits out all the drops in a powerful breath that would come out of the depths.
Poetry and the force of the sacred are invited, a thread is woven.
My hands seek contact with the Daf like lovers who timidly dream of the next meeting.
They also dance as they know how to do, carried by the CHI, like antennas,
They feel (and/or seek) something new.
My legs, unaccustomed to hugging each other, experience this new intimacy,
Food for anchoring, verticality, for belly sun (Hara, Tan Tien, …), .
Eternally in love.
In Rana,
Thank you for the generosity,
Thanks for the risk,
Thanks for the quality in the transmission,
Thanks for the depth,
Thank you for Grace.
Quelques jours ont passé.
Ma besace bien remplie, je poursuis le chemin. L’expérience se prolonge ; toutes les facettes du précieux continuent à briller.
Ici, à Marseille,
un chouette commerçant marocain en train d’ajouter le safran dans un thé vert…
Et les pétales de roses…, la beauté et profondeur de la musique de Zakaria Yousefi,
Quelques textes aussi,
Une foule d’inspirations fortes et nouvelles surviennent ;
dans ma vie matérielle et dans la pratique et l’enseignement qui sont ma Vie.
La mer ici n’est pas l’océan, mais elle est bien là, qui appelle, qui appelle, encore et toujours. Belle.
Aujourd’hui, j’ai vu un Canadair qui s’entraînait. Il lâche dans la mer tout son chargement d’eau. Ca fait comme un éclat foudroyant. La mer recrache toutes les gouttes en un puissant souffle qui sortirait des profondeurs.
La poésie et la force du sacré s’invitent, un fil se tisse.
Mes mains cherchent le contact avec le Daf comme des amoureuses qui rêvent timidement de la prochaine rencontre.
Elle dansent aussi comme elles savent le faire, portées par le CHI, comme des antennes,
Elles sentent (et ou cherchent) quelque chose de nouveau.
Mes jambes peu habituées à se serrer l’une contre l’autre, font l’expérience de cette nouvelle intimité,
Nourriture pour l’ancrage, la verticalité, pour le soleil du ventre (Hara, Tan Tien, …), .
Eternellement Amoureuse.
A Rana,
Merci pour la générosité,
Merci pour le risque,
Merci pour la qualité dans la transmission,
Merci pour la profondeur,
Merci pour la Grâce.
Thank you for this wonderful new world that you let me enter with intelligence and emotion.
Merci pour ce nouveau monde merveilleux dans lequel tu m’as laissée entrer avec intelligence et émotion.
OPEN YOUR ARMS TO THE UNKNOWN, TAKE THE PLUNGE WITH RANA GORGANI AND DISCOVER THE TRANSCENDENTAL EXPERIENCE.
ENTER THE DANCE OF WHIRLING DERVISHES AND ALL THAT ACCOMPANIES SAMA.
LEARNING DAF WITH POWERFUL SOUNDS, SACRED AND CATCHY SONGS, RITUALS WITH SYMBOLS.
JOIN THE CIRCLE AND BECOME VIBRATIONAL WAVES WITH ELEGANT, GRACEFUL AND CHISELED UNDULATING POSTURES, FOR A FEW MOMENTS, A FEW MINUTES OR FOR LIFE.
LET YOURSELF BE CARRIED AWAY BY THE BREATH OF THE WHIRLWIND OR MERGE BODY, MIND, VOICE AND DIVINE AURA.
AS LONG AS IT LEADS YOU INTO A SUDDEN PASSION OR THE TURNING POINT OF YOUR LIFE, THERE IS ONLY ONE STEP… OF SUFI DANCE.
I WAS CONQUERED.
OUVREZ LES BRAS A L’INCONNU,PASSEZ LE PAS AVEC RANA GORGANI ET DECOUVREZ L’EXPERIENCE TRANSCENDANTALE.
ENTREZ DANS LA DANSE DES DERVICHES TOURNEURS ET TOUT CE QUI ACCOMPAGNE LE SAMA.
APPRENTISSAGE DU DAF AUX SONORITES PERCUTANTES,DES CHANTS SACRES ET ENTRAINANTS,DES RITUELS AUX SYMBOLES.
REJOIGNEZ LE CERCLE ET DEVENEZ ONDES VIBRATOIRES AUX POSTURES ONDULATOIRES ELEGANTES,GRACIEUSES ET CISELEES,POUR QUELQUES INSTANTS,QUELQUES MINUTES OU POUR LA VIE.
LAISSEZ-VOUS EMPORTER PAR LE SOUFFLE DU TOURBILLON OU FUSIONNENT CORPS,ESPRIT,VOIX ET AURA DIVIN.
POUR PEU QU’IL VOUS ENTRAINE DANS UNE PASSION SOUDAINE OU LE TOURNANT DE VOTRE VIE,IL N’Y A QU’UN PAS…DE DANSE SOUFIE.
J’AI ETE CONQUISE.
More presence in the so-called “banal” of everyday life is among the most remarkable and least predictable effects of this teaching and practice. What would be “the” spiritual? How does Rana manage to constantly adjust to each and every one according to her own artistic creativity, according to her temperament, according to her own mastery of listening, gestures and speaking? How could this so-called “ancestral” current – among others – become a sumptuous resource to better meet individually and collectively the challenges of this tumultuous 21st century?
To discover / re-discover by oneself in the intimate and subtle of the meetings proposed by Rana.
à d’avantage de présence au soi-disant”banal” du quotidien est parmi les effets les plus remarquables et les moins prévisibles de cet enseignement et de cette pratique.Ce serait quoi qui serait “le”spirituel?Comment Rana parvient-elle à s’ ajuster constamment à chacun et à tous selon sa propre créativité artistique, selon son tempérament, selon sa propre maitrise de l’écoute, de celle de la gestuelle et de la prise de parole?Comment ce courant qualifié “d’ancestral”- parmi d’autres- pourrait-il devenir une somptueuse ressource pour mieux relever individuellement et collectivement les défis de ce 21 siècle si tumultueux?
A découvrir/re-découvir par soi-même dans l’intime et le subtile des rencontres proposées par Rana.
Sucked into the door of Sama,
I saw men and women
enter their shadow;
metamorphosed,
in musical notes.
Black, spread your wings and become crooked,
on the partition of the world,
To your brothers and sisters, hang on.
Forms the circle.
Double the rhythms.
Listen
the flow,
Slows down
Listen
silence.
Dance.
Aspirés par la porte du Samâ,
J’ai vu des hommes et des femmes
entrer dans leur ombre;
métamorphosés,
en notes de musique.
Noires, déploient tes ailes et devient croche,
sur la partition du monde,
à tes frères et soeurs, accroche toi.
Forme le cercle.
Double les rythmes.
Ecoute
le débit,
ralentit
Ecoute
le silence.
Danse.
Rana Gorgani made me want to practice Sufi dance.
Before knowing her through the Sufi parties she organizes in Paris, I was interested from afar in this practice.
I have now been following Rana’s teaching for a few years and I am still in awe of her generosity and creativity.
Each seminar, each workshop is unique.
Its rigorous transmission and the discipline it imposes teaches us to be true. And this is a privilege.
These workshops and seminars now punctuate my life. It’s continuous learning. I learn to surpass myself, to become aware of the group, the energies that surround me, to become aware of my body, my mind, my limits too.
During these moments, I feel grounded, often liberated.
Beyond meditation and learning dance, Rana’s teaching is a path.
I appreciate this communion also with the other dancers, without words, without looks, this sharing and this closeness.
Thank you so much Rana for this passion!
It’s been almost 3 years since I discovered the practice of Sufi dance thanks to Rana’s teaching.Each season has its seminar and by juggling between my family life and my professional life, I manage to free myself to leave the hustle and bustle or chaos of everyday life to win this “bubble” rejuvenating for a few days.
Obviously, by evoking the Sufi dance, we visualize the large spinning skirts almost hypnotizing, the beauty of the movement, the physical “performance” that surprises … But, it’s much more than that.
The Sufi dance, I could describe it to you as a beautiful experience of the Circle and the Point:the Point can exist without the Circle.The Circle,him,cannot be conceived without the existence of its Center,the Point.The Man who wants to return to his Center,to his Origin,must fill this distance that separates him from this Point, by undertaking a spiritual journey. This is precisely what Sufi dance and its circular movement allow: a journey from human Exteriority to its Interiority.
Adopting this swirling movement so natural for children expressing their Joy, this divine flow that animates the entire Universe, helps in the quest for this Center.Some will call it Source of Life, others the Divine… Words don’t really matter. It is simply a universal experience, that of Love.
Like the clay that takes shape on the potter’s wheel, the Sufi dance polishes the heart, rids it of its slag and that far from any dogma. And I am very grateful to Rana for her high-quality teaching. Rigor is at the rendezvous. Precision, depth and passion in transmission as well. Strong but fair words during classes, a touch of typical Persian malice, a glass of water for the one who has been experienced by vertigo, a hug at the end of Samã (name of the Sufi dance)… Rana is a demanding, authentic and human teacher.
Sufi dance gives me this necessary anchorage so as not to disperse myself in the regrets / remorse of the past or in the sometimes anxiety-provoking projections of the future. This practice is perfectly in line with an awareness of the Present Moment.This dance also gives me, and above all, the opportunity to dive “body and soul”. The body in the swirling dynamics of movement… consciousness, motionless in the eye of the storm, in the absolute and powerful calm of Love.
Tender anecdote: to see me dancing, my 3 young children started to turn. One day soon, Rana may have them as students!
Bahareh
Rana Gorgani m’a donnée envie de pratiquer la danse Soufie.
Avant de la connaître à travers les soirées soufies qu’elle organise à Paris, je m’intéressais de loin à cette pratique.
Je suis maintenant l’enseignement de Rana depuis quelques années et je suis toujours autant en admiration face à sa générosité et sa créativité.
Chaque séminaire, chaque atelier est unique.
Sa transmission rigoureuse et la discipline qu’elle impose nous apprend à être vrai. Et ceci est un privilège.
Ces ateliers et séminaires rythment désormais ma vie. C’est un apprentissage en continu. J’y apprends à me dépasser, à prendre conscience du groupe, des énergies qui m’entourent, a prendre conscience de mon corps, de mon esprit, de mes limites aussi.
Pendant ces moments, je me sens ancrée, souvent libérée.
Au delà d’une méditation et de l’apprentissage de la danse, l’enseignement de Rana est un chemin.
J’apprécie cette communion également avec les autres danseurs, sans mots, sans regards, ce partage et cette proximité.
Merci infiniment Rana pour cette passion!
Voilà quasiment 3 ans que j’ai découvert la pratique de la danse soufie grâce à l’enseignement de Rana.Chaque saison a son séminaire et en jonglant entre ma vie familiale et ma vie professionnelle,je parviens à me libérer pour quitter l’agitation voire le chaos du quotidien pour gagner cette « bulle »ressourçante le temps de quelques jours.
Évidemment,en évoquant la danse soufie,on visualise les grandes jupes tournoyantes quasi hypnotisantes,la beauté du mouvement,la « performance » physique qui étonne…mais ,c est bien plus que tout ça.
La danse soufie ,je pourrais vous la décrire comme une belle expérience du Cercle et du Point:le Point peut exister sans Cercle.Le Cercle,lui,ne peut être conçu sans l’existence de son Centre,le Point.L’Homme qui veut revenir à son Centre,à son Origine,doit combler cette distance qui le sépare de ce Point,en entreprenant un voyage spirituel.C est précisément ce que la danse soufie et son mouvement circulaire permettent:un voyage de l’Extériorité humaine à son Intériorité.
Adopter ce mouvement tournoyant si naturel pour les enfants exprimant leur Joie,ce flux divin qui anime l’Univers tout entier,aide à la quête de ce Centre.Certains le nommeront Source de Vie,d’autres le Divin…Les mots n’ont pas vraiment d’importance.C’est simplement une expérience universelle,celle de l’Amour.
Telle l’argile qui prend forme sur le tour du potier,la danse soufie polit le cœur,le débarrasse de ses scories et cela loin de tout dogme .Seule compte l’Experience.Et je suis très reconnaissante envers Rana pour son enseignement de grande qualité .La rigueur est au rendez-vous .La précision ,la profondeur et la passion dans la transmission également.Des paroles fortes mais justes durant les cours,un brin de malice typiquement persane, un verre d’eau pour celui qui a été éprouvé par le vertige,une accolade en fin de Samã(nom de la danse soufie)…Rana est une enseignante exigeante,authentique et humaine.
La danse soufie m’apporte cet ancrage nécessaire pour ne pas me disperser dans les regrets /remords du passé ou bien dans les projections parfois anxiogènes du futur.Cette pratique s’inscrit parfaitement dans une prise de conscience de l ‘Instant Présent.Cette danse me donne également ,et surtout,la possibilité de plonger « corps et âme ».Le corps dans la dynamique tourbillonnante du mouvement…la conscience ,elle,immobile dans l’oeil du cyclone,dans le calme absolu et puissant de l’Amour.
Tendre anecdote:à me voir danser, mes 3 jeunes enfants se sont mis à tourner.Un jour prochain,Rana les aura peut-être comme élèves!
Bahareh
“I left the seminary with a heart filled with love and great strength. Sufi dance makes us live emotions that transport us, make us grow and that we all share together: we laugh, we shout, we cry … These few days spent with Rana and the other participants taught me to surpass myself, to anchor myself to better let go. By rotating one becomes the infinitely large, the planets that revolve around the sun, and the infinitely small, the electron that revolves around the nucleus of the atom. This is the essence of life. Thank you to Rana for accompanying us, giving time to everyone and taking into consideration our differences, teaching us new things. Thank you to the musicians who transport us to the light. Thank you for the divine cuisine. Thanks to the photographer for immortalizing these moments. Thank you to all the other participants for their authenticity and beauty. Thank you.”
“J’ai quitté le séminaire avec le cœur rempli d’amour et d’une grande force. La danse soufie nous fait vivre des émotions qui nous transportent, nous font grandir et que l’on partage tous ensemble : on rit, on crie, on pleure… Ces quelques jours passés avec Rana et les autres participants m’ont appris à me dépasser, s’ancrer pour mieux lâcher prise. En tournant on devient l’infiniment grand, les planètes qui tournent autour du soleil, et l’infiniment petit, l’électron qui tourne autour du noyau de l’atome. C’est l’essence de la vie. Merci à Rana de nous accompagner, de donner du temps à chacun et de prendre en considération nos différences, de nous enseigner de nouvelles choses. Merci aux musiciens qui nous transportent vers la lumière. Merci pour la cuisine divine. Merci au photographe d’immortaliser ces moments. Merci à tous les autres participants pour leur authenticité et leur beauté. Merci.”
It is said that Rumi told this story:
“A chickpea tries to jump out of the pot where it is boiling, and protests: Why are you doing this to me?
The cook brings it back with a ladle in the boiling water.
-Don’t try to escape. Do you think I’m torturing you? I am giving you taste: once mixed with rice and spices, you will be a delicious source of vitality for a human being.”
(Excerpted from Women called to the path of Rumi. Shakina Reinhertz. HohmPress. 2001. p.200)
Learning Sama with Rana is to experience this chickpea anxious to escape suffering, seeking to jump overboard when the discomfort is too great… But the demand, the discipline offered by Rana bring us back to the pot: we will not taste the ineffable flavor of Sama without going just a little… A lot… passionately… beyond the comfort zone.
His high standards are matched only by his generosity and passion; So only watching her “work” with someone is already extraordinarily exciting. The ardor of his encouragement and his sustained presence, to make the dancer (the dancer) do a new experience gives him to taste the multiple flavors of Samâ, and we – the other dancers / her – immobile on the edge of the circle where the dancer accompanied by Rana turns, we also breathe the subtle perfume of Samâ.
With Rana’s teaching, we integrate through experience, that passion can only burn and transport us if we accept the fire of discipline. Thus, beyond a technical practice of tricks, or a so-called “Sufi” practice, we join the underground current of all traditions that can live, vibrate and sing our soul in the world. I will not speak, I will not think anything: But infinite love will rise to my soul. (Rimbaud. Sensation.)
Demand, determination and rigor, nothing is left to chance by Rana. Experimenting beyond what I thought possible, through moments of nausea, fear, fatigue, Rana does not let go. I trust, Rana respects my limits and does not put anyone in danger, she guides us where it is possible to surpass ourselves.
The hours pass, I turn, we turn without losing the north, without getting lost, on the contrary, we turn on our axis in order to reconnect, refocus. In a short time everyone evolves at their own pace. At the end of a week of training, the neophytes turn, it’s impressive.
With her broad, refined and delicate smile, she welcomes us in a magical place surrounded by nature and thinks of everything, both from the point of view of place, food, and her teaching.
We are here to work accompanied by engaging music and a professional musician.
Since the summer camp, I feel that my dance has gained power, I still have a long way to go and want to continue this learning. I needed to meet a person like Rana.
It is like a translation into gesture of emotions, thoughts or things that have inhabited me at the time or for a long time. At the same time, everything around me influences and enriches me. It is a double discovery, interior and exterior.
During the workshops, we are never placed in a situation of performance or competition. Rana invites us little by little to know ourselves more and to push our limits from what we are able to do. From time to time, it puts us in a more difficult situation for us to move forward. On the other hand, Rana speaks bluntly about the different symbols existing in Sufism, the links between this dance and poetry, the elements, the movement of the planets, colors, music etc., Chams, Rumi, the divine, without intervening on what we think about God.
From this, everyone is free to interpret and express what animates him. A bit like in music where from seven notes we compose a melody, we create a dance from seven gestures. The possibilities are endless
For this rigor in teaching.
For this power in transmission.
For all that it stirs in our heart and in our being.
For this luminous sweetness that we draw from it every time.
For these unique and precious encounters, these links woven in a subtle and intimate way.
For this egregore.
For those musicians who translate the divine into notes.
For this Love
These smiles, this Light, these caresses on the heart.
It’s all there.
Look.
I have been following Rana’s teaching for several years, not assiduously, since I sometimes have periods of interruption but I like to come back to follow her Sufi dance courses, it is like a ritual but above all a need. Why this need?
It certainly has to do with Rana’s personality. Rana’s requirement is limitless, so there is always room for improvement in their work. If we are willing to evolve in her near search, Rana will accompany us.
The richness of Rana’s teaching is due, among other things, to the fact that it never dissociates the practice of dance and the origin and meaning of the dances of Iran. She therefore leads her students to give meaning to their gestures, whether they are refined for Sufi dance or more symbolic and stylized for Persian and Afghan dances. I continue to search in dance with Rana’s work, a simplicity stripped of all artifice and I still have a long way to go…
Rana is an extraordinary teacher. To the rhythm of the daf, she transmits her knowledge of Sufi dance with tact, endurance, dynamism and creativity. Her presence and her qualities as a speaker allow us to be guided towards the inner spiritual discovery of ourselves and to sublimate it in everyday life.
When I am carried away in the tour, the thought is no longer and a new energy is anchored.
Since I encountered this intoxicating dance, my vision of the whole thing has changed. My mind is more open and a quest for truth and love naturally set in. Here, I particularly recommend stays with the company l’Oeil Persan, the trip is all the more intense.
Sufi dance opened my eyes to another way of conceiving dance. I embarked on the Sufi dance workshop in August 2015 having little experience of dance and until then. Dancing was above all, in the way I represented the act of dancing, to produce an aesthetic effect. Without realizing it, I associated dance with the realm of laymanship and appearance, and although I had heard that Sufi dance has a more spiritual aspect, I did not know concretely how to understand it. Often, we dance to make beautiful movements, and often in a setting where seduction has a role to play, such as in a ball or a nightclub.
And more specifically when it comes to professional dancers who dance for an audience during a show, I told myself that dance was above all the result of technique and rigorous work. But Sufi dance allowed me to realize that dancing could also be a language, a way to express oneself and externalize what lives in us. Work, technique and rigor are nonetheless present, but they are not enough. As I felt, they are simply at the service of dance, however what allows Sufi dance to be what it is lies rather in an attitude of listening and openness that intervenes when one enters the samâ. From the profane, one then passes to the sacred; from appearance, to interiority and feeling. So Sufi dance changed my view of dance.
But I have also noticed, when talking about the Sufi dance around me, that many people misrepresent it in my opinion. The word “trance” associated with Sufi dance, gives an image that does not correspond to what I have experienced. With this word, we imagine that Sufi dance rhymes with delirium, state of possession or search for thrills. In fact, Sufi dancing for me simply rhymes with the joy of dancing!
During the course, we learned that turning on oneself, like a spinning top, was in fact a universal movement, found in many traditions, long before Sufism made its appearance as such. It is also the movement that children spontaneously make when asked to turn, and circle dances are also very old. Perhaps this joy of dancing by turning on oneself and sometimes also in a circle is simply explained by the spontaneity of these movements? Their presence both in ancient traditions and, more disorderly, in the movements that children make, perhaps show how these gestures are inscribed in us, as they are “natural”. And it seemed to me that the spiritual aspect of Sufi dance comes precisely from this return to the spontaneity, naturalness and joy of a child who starts dancing. It is not spirituality in the sense of a hermetic esotericism, but in the sense of simplicity and joy. But this does not exclude technical work within a constant search for balance: spontaneity is not chaos and confusion, it flourishes precisely because it is based on solid foundations. Learning balance in movement therefore becomes essential to push the experience of the dance of the trick as far as possible.
To conclude this little testimony, I would say that Sufi dance has allowed me, thanks to a new language for me, to externalize a feeling that I do not always have the opportunity to put forward, while in harmony with the people and the ambient atmosphere. And if I had to define my experience of Sufi dance in a few very brief words, I would use these: listening to yourself, listening to others.
I have a burning fire in my chest after the internship.
During this cycle, I went through all possible states, from deep fear to pure will but impotence but also anger as joy: pure will when I wish the skirt to turn and it seems so heavy; deep fear when I am faced with going in one direction; anger at that skirt that still doesn’t want to turn and distracts me; the joy of no longer being, of being only Earth-Sky axis, of this freedom; Abandonment in the fall.
When I leave my path or refuse it or go too far, beyond my limits, the fire has always burned me on a physical level (falls, burnout, over-infected blisters). It makes me feel good to experience the fire in a setting where I can surrender completely in “safety” to go further. What a joy to find a community of dancers of life and to share this Joy in dance! I feel that it will also really enrich my personal practice. It makes me want to go further in the path of dance but I do not yet know how and where.
My life has already changed.
I shoot every night in a dream.
What I experience every day since I returned home is unspeakable. Simply, everything is stronger, more alive, more intense, joy is everywhere even in the desert. I feel like I could walk for days in the desert without that fire going out. Other times, I feel like a thirsty, feverish pilgrim looking for something I’ve tasted and know there but can’t reach. Still other times, I want to share what I live with the whole world and that the whole world lives this joy and love but only a few friends can hear me.
I feel that my path is taking a new and still unknown but essential direction. I have a stability in me, a form of determination, a strength and solidity (which was there, as a child) that I thought I would never find again. It allows me to choose where I go by refusing any choice made for others, the only choice that exists is the one that makes my sun shine. Thank you for being here. For the first time, I experienced in myself the presence of the master: I completely abandon myself to the master and his love to take the step that I could not take without him. Once this step is taken, I am no longer for Being even more. Once revealed, I shoot again. With each fall, I came out more confident, thirsty, more attentive. I offered myself even more to the experience.
I also learned and felt the difference between hopping and the support of the feet that allow to find the Earth-Sky axis. Every step is hammered by the music that guides and sustains me. This support allows verticality and balance. Without him, I waver. This is my axis of gravity. When I turn, this axis mixes with that of the Earth. When I tour, I am incredibly present, – even if my mind no longer has a grip and had to fade away for the vertigo to disappear – entirely listening to the body and this axis and the music. I am contained and gathered by this listening in the outer space where I spin and in my body: I am then one and nothing at the same time. The gestures are still mysterious to me, I feel their differences and how they resonate with my heart. But I still don’t take enough time to taste the changes in slow motion, related to the heart.
I turned facing the sun on Christmas Day, my feet in the damp grass; I shot in New Year’s during a celebration with friends dear to my heart.
Great joy to find you again.
In the context of Sufi dance, Rana has a very special way of transmitting her art. And this is something very interesting for those who feel called to the study of this dance.
Rana gives and asks for a lot in return, and it is precisely this requirement that will allow the overcoming of achievements, securities, habits, comforts, to always go further, beyond his own limitations. Rana never gives up…
A great quality for a teacher. Thus, this spirit of rigor accompanies all its transmission which is expressed through: anchoring, technique, exploration, creativity … in terms of the broad outline.
When I met Rana, I had this need to be firmer in my support, to anchor the technique, to develop the power, to dare to lose my bearings. Rana has accompanied me on this path and I express my gratitude to her today.
We never go somewhere by chance, but it is Destiny that guides us all. It is thanks to this that I met Rana, first the dancer, and after Rana my Sufi dance master, this to say my guide to the roots of the movement.
I have always loved dancing, it is a necessity of my body, a need that gives me freedom and joy, but one day I realized that I was looking for an explanation, in short, the essence and origin of all this.
My love for Iran, its music and dance, for Persian poetry and its connection to spirituality and Sufism… Fate brought me to my first seminar, August 2015.
Crest – it means being immediately touched by two things: a crossroads and a small hill, metaphors for my state of mind at this moment in my life; the need to make a choice and walk a path to rise.
To tell the truth, during this week, I had experiences that are difficult to explain in words; I wanted to go beyond my dance and I found myself facing myself: a soul that seeks itself. The road is long, the difficulties and obstacles are still there.
By living a seminar or a Sufi dance workshop the work is tiring and we know the fear, yes, the fear of vertigo, of falling, of vomiting the soul … That’s why we have to trust the master. Rana has always been at home to my body and mind with a look, a word, the silence that speaks; Even the presence of a (very important) group helped me. Sometimes I wanted to go to the end of the hill at a running pace, but you have to slow down and above all have humility (A beautiful lesson for me).
Only then can we understand how the physical preparation, the meditation, the eyes closed, the breaths, the heartbeat to the sound of the daf and the ney, led me to Samâ, to the sacred dance and then it is the pleasure of turning (“Find it, Tiziana!”), to be a magic lantern.
After my first seminar many things in my life have changed, Sama has now become my prayer and I still need my master who I know is there.
On the way, with my skirt and my daf, I am listening…
L’exigence, la détermination et la rigueur, rien n’est laissé au hasard par Rana. Expérimenter au-delà de ce que je pensais possible, en passant par des moments de nausées, de peur, de fatigue, Rana ne nous lâche pas. J’ai confiance, Rana respecte mes limites et ne met personne en danger, elle nous guide là où il est possible de se dépasser.
Les heures s’écoulent, je tourne, nous tournons sans perdre le nord, sans se perdre, bien au contraire, nous tournons sur notre axe afin de nous reconnecter, nous recentrer. En peu de temps chacun évolue à son rythme. A la fin d’une semaine de stage, les néophytes tournent, c’est impressionnant.
De son large sourire, raffinée et délicate, elle nous accueille dans un lieu magique en pleine nature et pense à tout, tant du point de vue lieu, nourriture, que son enseignement.
Nous sommes là pour travailler accompagnés de musiques prenantes et d’un musicien professionnel.
Depuis le stage d’été, je ressens que ma danse a pris de la puissance, j’ai encore beaucoup de chemin à parcourir et désire poursuivre cet apprentissage. J’avais besoin de rencontrer une personne comme Rana.
C’est comme une traduction en geste d’émotions, de pensées ou de choses qui m’habitent sur le moment ou depuis longtemps. Simultanément, tout ce qui m’entoure m’influence et m’enrichit. C’est une double découverte, intérieure et extérieure.
Lors des ateliers, nous ne sommes jamais placés en situation de performance ou de compétition. Rana nous invite petit à petit à nous connaître davantage ainsi qu’à repousser nos limites à partir de ce que nous sommes capables de faire. De temps en temps, elle nous place dans une situation plus difficile pour que nous progressions. D’autre part, Rana nous parle sans ambages des différents symboles existants dans le soufisme, des liens entre cette danse et la poésie, les éléments, le mouvement des planètes, les couleurs, la musique etc., de Chams, de Rûmi, du divin, sans intervenir sur ce que l’on pense à propos de Dieu.
A partir de cela, libre à chacun d’interpréter et d’exprimer ce qui l’anime. Un peu comme en musique où à partir de sept notes on compose une mélodie, on crée une danse à partir de sept gestes. Les possibilités sont infinies
Rana est un professeur hors du commun. Au rythme du daf, elle transmet son savoir sur la danse soufie avec tact, endurance, dynamisme et créativité. Sa présence et ses qualités d’oratrice nous permettent d’être guidé vers la découverte spirituelle intérieure de nous-même et de la sublimer dans la vie quotidienne.
Quand je suis emportée dans le tour, la pensée n’est plus et une nouvelle énergie s’ancre.
Depuis que j’ai rencontré cette danse enivrante, ma vision du tout a changé. Mon esprit est plus ouvert et une quête de vérité et d’amour s’est naturellement installée.Ici, je vous conseille particulièrement les séjours avec la compagnie l’Oeil Persan, le voyage est d’autant plus intense.
J’ai un feu brûlant dans ma poitrine après le stage.
Pendant ce cycle, je suis passée par tous les états possibles, de la peur profonde à pure volonté mais impuissance mais aussi colère comme joie : la volonté pure quand je souhaite que la jupe tourne et qu’elle me parait tellement lourde ; la peur profonde quand je suis confronté à aller dans une unique direction ; colère contre cette jupe qui ne veut toujours pas tourner et qui me déconcentre ; la joie de ne plus être, de n’être qu’axe Terre-Ciel, de cette liberté ; l’abandon dans la chute.
Quand je quitte mon chemin ou que je refuse celui-ci ou que je vais trop loin, au-delà de mes limites, le feu m’a toujours brûlée à un niveau physique (chutes, burn out, ampoules sur-infectées). Cela me fait du bien de vivre le feu dans un cadre où je peux m’abandonner complètement en « sécurité » pour aller plus loin. Quelle joie de retrouver une communauté de danseurs de la vie et de partager cette Joie dans la danse ! Je sens que cela va aussi vraiment enrichir ma pratique personnelle. Cela me donne envie d’aller plus loin dans le chemin de la danse mais je ne sais pas encore comment et où.
Ma vie a déjà changé.
Je tourne toutes les nuits en rêve.
Ce que je vis chaque jour depuis que je suis rentrée est indicible. Simplement, tout est plus fort, plus vivant, plus intense, la joie est partout même dans le désert. Je sens que je pourrais marcher des jours dans le désert sans que ce feu s’éteigne. D’autres fois, je me sens comme un pèlerin assoiffé, fiévreux, en quête de quelque chose que j’ai goûté et que je sais là mais ne peux atteindre. Encore d’autres fois, j’ai envie de partager ce que je vis au monde entier et que le monde entier vive cette joie et cet amour mais seules quelques ami(e)s peuvent m’entendre.
Je sens que mon chemin prend une direction nouvelle et encore inconnue mais essentielle.J’ai une stabilité en moi, une forme de détermination, une force et solidité (qui était là, enfant) que je pensais ne plus jamais retrouver. Elle permet de choisir où je vais en refusant tout choix fait pour les autres, le seul choix qui existe est celui qui fait briller mon soleil.Je te remercie pour ta présence. Pour la première fois, j’ai vécu en moi la présence du maître : je m’abandonne complètement au maître et à son amour pour faire le pas que je ne pourrais pas faire sans lui. Une fois ce pas fait, je ne suis plus pour Etre encore plus. Une fois révélée, je tourne à nouveau.De chaque chute, j’en ressortais plus confiante, plus assoiffée, plus à l’écoute. Je m’offrais encore plus à l’expérience.
J’ai aussi appris et sentis la différence entre sautiller et l’appui des pieds qui permettent de trouver l’axe Terre-Ciel. Chaque pas est martelé par la musique qui me guide et me soutient. Cet appui permet la verticalité et l’équilibre. Sans lui, je vacille. C’est mon axe de gravité. Quand je tourne, cet axe se mêle à celui de la Terre. Quand je tourne, je suis incroyablement présente, – même si mon mental n’a plus d’accroche et a dû s’effacer pour que le vertige disparaisse – entièrement à l’écoute du corps et de cet axe et de la musique. Je suis contenue et rassemblée par cette écoute dans l’espace extérieur où je tournoie et dans mon corps : je suis alors une et rien à la fois. Les gestes sont encore pour moi mystérieux, je sens leurs différences et comment ils résonnent avec mon cœur. Mais je ne prends pas encore assez le temps de goûter les changements au ralenti, en lien avec le cœur.
J’ai tourné face au soleil le jour de Noël, les pieds dans l’herbe humide ; j’ai tourné à Nouvel An pendant une célébration avec des amis chers à mon cœur.
Grande Joie de vous retrouver.
Dans le cadre de la danse soufie, Rana a une manière tout à fait particulière de transmettre son art. Et c’est quelque chose de très intéressant pour celui ou celle qui se sent appelé à l’étude de cette danse.
Rana donne et demande beaucoup en retour, et c’est justement cette exigence qui va permettre le dépassement des acquis, des sécurités, des habitudes, des conforts, d’aller toujours plus loin, au-delà de ses propres limitations. Rana ne lâche jamais…
Une grande qualité pour un enseignant. Ainsi, cet esprit de rigueur accompagne toute sa transmission qui s’exprime à travers : l’ancrage, la technique, l’exploration, la créativité… pour ce qui est des grandes lignes.
Lorsque j’ai rencontré Rana, j’avais ce besoin d’être plus ferme dans mes appuis, d’ancrer la technique, de développer la puissance, d’oser perdre mes repères. Rana m’a accompagné sur ce chemin et je lui exprime aujourd’hui toute ma reconnaissance.
Nous ne nous dirigeons jamais par hasard quelque part, mais c’est le Destin qui nous guide tous. C’est grâce à ça que j’ai rencontré Rana, d’abord la danseuse, et après Rana mon maître de danse soufie, cela pour dire mon guide aux racines du mouvement.
Moi, j’ai toujours aimé danser, c’est une nécessité de mon corps, un besoin qui me donne liberté et joie, mais un jour j’ai compris que j’étais en train de chercher une explication, bref, l’essence et l’origine de tout cela.
Mon amour pour l’Iran, sa musique et sa danse, pour la poésie persane et son lien avec la spiritualité et le soufisme…le Destin m’a amené à mon premier séminaire, août 2015.
Crest – ça veut dire être immédiatement touchée par deux choses : un carrefour et une petite colline, métaphores de mon état d’esprit à ce moment de ma vie ; la nécessité de faire un choix et parcourir un chemin pour s’élever.
A vrai dire, pendant cette semaine, j’ai vécu des expériences qui sont difficiles à expliquer avec des mots ; je voulais aller au-delà de ma danse et je me suis trouvée face à moi-même : une âme qui se cherche. La voie est longue, les difficultés et les obstacles sont toujours là.
En vivant un séminaire ou un atelier de danse soufie le travail est fatigant et on connait la peur, oui, la peur du vertige, de tomber, de vomir l’âme…c’est pour ça que l’on doit faire confiance au maître. Rana a été toujours chez mon corps et mon esprit avec un regard, un mot, le silence qui parle ; même la présence d’un groupe (très important) m’a aidée. Parfois j’ai eu envie d’aller jusqu’au bout de la colline au pas de course, mais il faut ralentir et surtout avoir humilité (Une belle leçon pour moi).
Alors seulement on arrive à comprendre comme la préparation physique, la méditation, les yeux fermés, les souffles, les battements du coeur au son du daf et du ney, m’ont mené au Samâ, à la danse sacrée et puis c’est le plaisir de tourner (« Trouve-le, Tiziana ! »), d’être une lanterne magique.
Après mon premier séminaire beaucoup de choses dans ma vie ont changé, le Samâ est désormais devenu ma prière et j’ai toujours besoin de mon maître qui, je le sais, est là.
Sur le chemin, avec ma jupe et mon daf, je suis à l’écoute…
On dit que Rûmi racontait cette histoire :
« Un pois chiche tente de sauter hors de la casserole où il est en train de bouillir, et s’insurge : Pourquoi me fais-tu cela ?
Le cuisinier le ramène d’un coup de louche dans l’eau bouillante.
-Ne cherche pas à t’échapper. Tu crois que je te torture ? Je suis en train de te donner du goût : une fois mêlé au riz et aux épices, tu seras une délicieuse source de vitalité pour un être humain.»
(Extrait de Women called to the path of Rumi. Shakina Reinhertz. HohmPress. 2001. p.200)
Apprendre le Samâ avec Rana, c’est faire l’expérience de ce petit pois chiche soucieux d’échapper à la souffrance, cherchant à sauter par-dessus bord quand l’inconfort est trop grand… Mais l’exigence, la discipline offertes par Rana nous ramènent dans la casserole : nous ne goûterons pas la saveur ineffable du Samâ sans aller juste un peu… beaucoup… passionnément… au-delà de la zone de confort.
Son exigence n’a d’égale que sa générosité et sa passion ; ainsi seulement la regarder « travailler » avec quelqu’un est déjà extraordinairement enthousiasmant. L’ardeur de ses encouragements et de sa présence soutenue, pour faire faire à la danseuse (au danseur) une expérience inédite lui donne à goûter les multiples saveurs du Samâ, et nous –les autres danseurs/ses- immobiles sur le bord du cercle où tourne la danseuse accompagnée par Rana, nous respirons aussi le parfum subtil du Samâ.
Avec l’enseignement de Rana, nous intégrons par l’expérience, que la passion ne peut brûler et nous transporter que si nous acceptons le feu de la discipline.Ainsi au-delà d’une pratique technique des tours, ou d’une pratique dite « soufie », nous rejoignons le courant souterrain de toutes les traditions qui peuvent faire vivre, vibrer et chanter notre âme dans le monde.« Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :Mais l’amour infini me montera dans l’âme. »(Rimbaud. Sensation.)
Pour cette rigueur dans l’enseignement.
Pour cette puissance dans la transmission.
Pour tout ce que ça remue dans notre coeur et dans notre être.
Pour cette douceur lumineuse qu’on y puise à chaque fois.
Pour ces rencontres uniques et précieuses, ces liens tissés de manière subtile et intime.
Pour cet égrégore.
Pour ces musiciens qui traduisent le divin en notes.
Pour cet Amour
Ces sourires ,cette Lumière, ces caresses sur le coeur.
Tout est là.
Regardez.
Je suis l’enseignement de Rana depuis plusieurs années, pas de façon assidue, puisqu’il m’arrive d’avoir des périodes d’interruption mais j’aime revenir notamment suivre ses stages de danse soufie, c’est comme un rituel mais surtout un besoin. Pourquoi ce besoin ?
Il tient certainement à la personnalité de Rana. L’exigence de Rana est sans limite, il y a donc pour chacun toujours une marge de progression dans son travail. Si l’on est disposé à évoluer dans sa proche recherche, Rana va nous accompagner.
La richesse de l’enseignement de Rana tient entre autres, au fait qu’elle ne dissocie jamais la pratique de la danse et l’origine et la signification des danses d’Iran. Elle amène donc ses élèves à donner une signification à leurs gestes, qu’ils soient épurés pour la danse soufie ou plus symboliques et stylisés pour les danses persanes et afghanes.Je continue à rechercher dans la danse avec le travail de Rana, une simplicité dépouillée de tout artifice et j’ai encore du chemin…
La danse soufie m’a ouvert les yeux sur une autre manière de concevoir la danse. Je me suis lancée dans le stage de danse soufie en août 2015 en ayant assez peu d’expérience de la danse et jusque là. Danser revenait surtout, dans la façon dont je me représentais l’acte de danser, à produire un effet esthétique. Sans m’en rendre compte, j’associais la danse au domaine du profane et de l’apparence et, même si j’avais déjà entendu que la danse soufie présente un aspect plus spirituel, je ne savais pas concrètement comment le comprendre. Souvent, on danse pour réaliser de beaux mouvements, et souvent dans un cadre où la séduction a un rôle à jouer, comme dans un bal ou une boîte de nuit.
Et plus spécifiquement lorsqu’il s’agit de danseurs professionnels qui dansent pour un public à l’occasion d’un spectacle, je me disais que la danse était avant tout le résultat d’une technique et d’un travail rigoureux. Or la danse soufie m’a permis de réaliser que danser, ce pouvait aussi être un langage, une manière de s’exprimer et d’extérioriser ce qui nous habite. Le travail, la technique et la rigueur n’en sont pas moins présents, mais ils ne suffisent pas. Tel que je l’ai ressenti, ils sont simplement au service de la danse, cependant ce qui permet à la danse soufie d’être ce qu’elle est réside plutôt dans une attitude d’écoute et d’ouverture qui intervient quand on rentre dans le samâ. Du profane, on passe alors au sacré ; de l’apparence, à l’intériorité et au ressenti. La danse soufie a donc changé ma vision de la danse.
Or j’ai pu remarquer aussi, en parlant de la danse soufie autour de moi, que de nombreuses personnes s’en font une représentation selon moi erronée. Le mot « transe » associée à la danse soufie, en donne une image qui ne correspond à ce que j’en ai expérimenté. Avec ce mot, on s’imagine que la danse soufie rime avec délire, état de possession ou recherche de sensations fortes. En fait la danse soufie pour moi rime simplement avec la joie de danser!
Durant le stage, nous avons appris que tourner sur soi-même, comme une toupie, était en fait un mouvement universel, que l’on retrouve dans de nombreuses traditions, bien avant que le soufisme ne fasse son apparition en tant que tel. C’est aussi le mouvement que font spontanément les enfants quand on leur demande de tourner, et les danses en cercle sont également très anciennes. Peut-être cette joie de danser en tournant sur soi-même et parfois aussi en cercle s’explique-t-elle simplement par la spontanéité de ces mouvements ? Leur présence à la fois dans d’anciennes traditions et, de façon plus désordonnée, dans les mouvements que font les enfants, montrent peut-être à quel point ces geste sont inscrits en nous, comme ils sont « naturels ». Et il m’a semblé que l’aspect spirituel de la danse soufie vient justement de ce retour à la spontanéité, au naturel et à la joie d’un enfant qui se met à danser. Il ne s’agit pas de spiritualité au sens d’un ésotérisme hermétique, mais au sens de la simplicité et de la joie. Mais cela n’exclut pas le travail technique au sein d’une recherche d’équilibre constante : la spontanéité n’est pas le chaos et la confusion, elle s’épanouit justement parce qu’elle s’appuie sur des bases solides. Apprendre l’équilibre dans le mouvement devient donc essentiel pour pousser au plus loin l’expérience de la danse du tour.
Pour conclure ce petit témoignage, je dirais que la danse soufie m’a permis, grâce à un langage nouveau pour moi, d’extérioriser un ressenti que je n’ai pas toujours l’occasion de mettre en avant, tout en harmonie avec les personnes et l’atmosphère ambiante. Et si je devais définir mon expérience de la danse soufie en quelques mots très brefs, j’utiliserais ceux-ci : écoute de soi, écoute des autres.
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