Cette rencontre avec le Soufisme, le Samâ et Rana Gorgani arrive dans ma vie, comme le point d’aboutissement naturel d’un périple passionnant sur la voie de mon déploiement spirituel. Christianisme, Bouddhisme et aujourd’hui Soufisme. J’ai eu la chance immense de rencontrer sur mon chemin des maîtres spirituels qui ont su, dans chacune de ces voies traditionnelles, en dévoiler la valeur ontologique totalement universelle.

Ce séjour au contact de Rana et de l’ensemble des participants s’est révélé essentiel sur bien des plans :
=> La posture de Rana : femme engagée, j’ai pu me nourrir de sa force puisée dans l’ancrage de sa foi et la puissance rayonnante de son combat pour la libération du Féminin. Rana aime à citer Rûmi qui dansait tel un compas : un pied ancré dans sa foi, l’autre parcourant les 72 nations.
Rana incarne pleinement cette aspiration de Rûmi, dans cette ouverture spirituelle sans frontière qui l’habite.
=> Le groupe : j’ai été fascinée de constater que nous venions des 4 coins de la planète : Russie, Australie, Japon, Singapour, île Maurice, Pérou, Costa Rica, New-York, Londres, bassin méditerranéen et… la très puissante beauté de voir une femme iranienne (Rana) prendre dans ses bras une jeune femme irakienne, toutes deux enfants au moment de la guerre qui divisait leurs deux pays.
=> L’émergeance timide mais vivace de ma propre âme qui commence à oser se libérer et s’exprimer à travers cette prière dansée qu’est le Samâ.
Je danse depuis chaque matin, là où je me trouve, fascinée par ce langage du corps et par la symbolique des gestes qui expriment bien mieux que des mots la profondeur de ma prière intérieure.

Je me sens extrêmement chanceuse d’avoir eu la chance de croiser son chemin.
Mon enthousiasme fait des émules… nombreux sont ceux, autour de moi, qui souhaitent aujourd’hui partir à la découverte de cette pratique et cette tradition.

Mais le chemin n’est pas terminé… hâte de poursuivre cette si grande aventure qu’est la Vie.
Merci…