Le soufisme, une invitation au voyage intérieur 

Intimement guidée par le poète persan du XIIIe siècle, Rûmi, je désire partager avec le plus
grand nombre la lumière et la profondeur de la spiritualité soufie. Pour cela, je ne la rattache
pas uniquement à l’Islam. Rûmi, initié à la musique et à la danse soufie par Shams, un mystique
errant devenu une figure phare du soufisme, ne se réclamait pas, lui aussi, d’une religion.
Aujourd’hui encore, certains soufis ne se considèrent pas comme musulmans. Ils croient juste
en l’existence d’un Dieu.

Je compare souvent le soufisme à un arbre au tronc solide qui a de nombreuses branches. Selon
les pays, le soufisme prend telle ou telle forme. Si la danse soufie s’appelle également danse du
Sâma (de l’écoute, en perse), certains pratiquent cette « écoute » dans l’immobilité totale et le
silence. Ils ne tournent pas sur eux-mêmes en musique comme les derviches, auxquels on pense
spontanément en évoquant cette pratique.

A travers mes spectacles et l’enseignement ouvert à tous que je dispense dans les ateliers et les
retraites, je cherche à transmettre certains principes philosophiques soufis universels. Par leur
portée, ils éclairent notre vie quotidienne et l’enrichissent.

Si les soufis prient en mouvement tout en répétant ce qui peut s’apparenter à des mantras, pour
moi, la danse (si elle est ancestrale et ritualisée) est une prière en soi. Elle a la faculté de bâtir
un pont entre le visible et l’invisible et permet d’éprouver le lien avec le divin. Peu importe ce
que chacun entend par ce mot (La Nature, le cosmos, le « grand tout », etc.). Je parle ici de ce
qui nous dépasse et nous transcende. On peut percevoir la danse soufie comme une méditation
dansée ; une reconnexion à soi ; entre la Terre et le ciel, ou encore comme une pratique qui peut
emmener une personne vers un état modifié de conscience et lui faire atteindre l’éveil spirituel.

Dans mes ateliers, je vais droit à l’essentiel. En quelques heures, j’essaye d’insuffler aux
participants ce que j’ai mis plus de vingt ans à apprendre dans différentes communautés
soufies… Je leur faire ressentir l’ivresse de l’esprit et du corps que procure le tournoiement
plus ou moins rapide de cette danse. Les ateliers sont comme un petit bain dans une partie de
l’océan mystique de l’amour où l’on irait en confiance. Avant peut-être, si on le souhaite, de
« nager » encore plus loin. Cependant, attention, les ateliers ne sont pas une simple découverte,
un apprentissage « mécanique » de gestes. Intenses, ils demandent un réel investissement des
personnes qui y participent.

Les retraites sont, elles, une immersion de plusieurs jours. Le grand bain en quelque sorte ! Tout
y est ritualisé, mêmes les repas. Certains s’en vont. D’autres reviennent durant plusieurs années.
Etre dans l’amour, s’élever, ne va pas de soi. C’est un chemin exigeant et puissant. La pratique
soufie n’est pas un savoir-faire. Elle se vit littéralement. Il s’agit d’un voyage intérieur infini.
D’une quête initiatique et de vérité.

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École Internationale de Danse Soufie méthode Rana Gorgani

Date limite d'inscription le 06 juin 2024.

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