Bonjour à tous,
Je me permets de témoigner de ma participation à un atelier de danse soufie proposée par Rana Gorgani. Je tiens à préciser que c’était la première fois que j’assistais à un tel atelier et que je n’ai pas brillé du tout lors de cette danse. Par contre, j’ai eu deux révélations.
La première révélation s’est déroulée lors d’une étape qui concernait une forme de préparation, d’initiation à la danse. J’ai expérimenté une transe. J’ai pleuré de joie dans un état de grâce où je n’étais plus moi-même tout en étant moi. Madame Rana Gorgani est un maître. C’est-à-dire qu’elle accompli une mission ici-bas : le premier rôle du maître est de transmettre et d’assurer un passage. Une porte s’est ouverte, je suis passée et j’ai éprouvée un autre état de conscience. Je remercie Madame Rana Gorgani pour cet ressenti du divin, en moi et en dehors de moi également car “le Royaume est à l’intérieur et à l’extérieur” lit on dans le Nouveau Testament.
La seconde révélation a eu lieu au moment où j’ai laissé les participants sur le plateau de danse et je me suis assise en hauteur de
la salle, sur des marches. J’ai vu des non plus des corps mais des flammes qui se mouvaient et chacune tournoyait de façon
singulière car les tours du derviche prennent une forme originale pour chaque être. Cette danse n’inscrit pas le danseur dans un
moule, au contraire, elle révèle son intériorité. Ainsi, Madame Gorgani danse avec force, puissance et son inspiration est un souffle qui nous régénère.

Je tiens à rajouter que Rana, est une chorégraphe humble et spontanée. Elle conservé une joie et un naturel qui témoigne de sa hauteur spirituelle : c’est la pureté des âmes de qualité qui m’a été donnée à voir. Merci.
J’achève mon témoignage en citant un vers de Paul Valéry tout en le transformant pour l’adapter à mon expérience intime de
ce moment auprès de Rana : “La danse soufie est le langage de dieu dans la chair égaré. ”

Rana Gorgani, je te remercie pour ta générosité.

Leonore, de Nîmes.