Témoignages

Le Monde
28 décembre 2022
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Rana Gorgani, artiste et chorégraphe franco-iranienne, organise depuis 2012 une retraite spirituelle doublée d’une initiation à la danse des derviches tourneurs. En cette fin d’après-midi, à Ornaisons (Aude), les participants à la retraite tournoient ou jouent du tambourin dans une joie et un abandon partagés par tous. Un large sourire éclaire le visage de Rana Gorgani, l’organisatrice, alors qu’elle cesse lentement de tournoyer pour s’asseoir à côté du joueur de luth. « Tu pleures ? », lance-t-elle en voyant Yosra en train d’écraser une larme d’émotion. Satisfaite, Rana lance : « C’est ça le hâl ! », c’est-à-dire cet « état », pour les uns un moment d’extase, pour d’autres une plénitude partagée, pendant lequel musiciens et danseurs sont tous transportés par la musique et la danse.
Le Parisien
3 juin 2023
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La danse soufie se distingue par un mouvement continu et rotatif entraînant l'être dans un état extatique. Cette danse ancestrale est traditionnellement réservée aux hommes. Être femme et derviche tourneur a longtemps été impensable. Rana Gorgani incarne un véritable renouveau dans la pratique de la danse soufie. Elle est l’une des très rares derviches tourneurs féminins au monde. Son travail ne s’arrête pas à l’univers de la musique traditionnelle : Rana collabore avec de nombreux styles musicaux. Cette artiste atypique dépasse les frontières, tout comme elle dépasse ses limites physiques à travers sa maîtrise totale de la danse soufie.
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