La danse tournante, ou semâ, est bien plus qu’un mouvement. Elle est prière, offrande, dissolution. Issue de la tradition soufie, elle incarne la quête de l’union avec le divin, la recherche de l’extase spirituelle à travers le corps en rotation.
Le derviche tourne non pas pour fuir le monde, mais pour s’enraciner en lui d’une autre manière. Chaque pas, chaque tour est une louange silencieuse, une manière de se dépouiller de l’ego, de faire taire le mental pour que seule l’âme parle. Le sol devient axe, le cœur devient centre.