Les saints des derviches tourneurs est un ouvrage incontournable pour qui s’intéresse à la danse soufie, au sama‘, et à l’héritage de Jalâl al-Dîn Rûmi. Réunissant des récits issus de la tradition mevlevie, ce livre met en lumière des épisodes de vie, des rencontres et des gestes fondateurs qui ont façonné l’éthique, la musique et la chorégraphie intérieure des derviches. Bonne nouvelle : il est consultable librement en ligne sur Internet Archive à cette adresse :
Au-delà de l’histoire, ces pages offrent une cartographie spirituelle : elles montrent comment la rotation, la musique et l’écoute deviennent des outils de transformation. On y perçoit la danse non comme un spectacle, mais comme une discipline du cœur, fondée sur la présence, le souffle et le respect d’une lignée. Pour les lecteurs, artistes et chercheurs, ce recueil sert de pont entre mémoire et création contemporaine.
L’ouvrage retrace des scènes où maîtres et compagnons incarnent des vertus simples et exigeantes : patience, générosité, discernement, gratitude. On croise la figure de Rûmi, la présence brûlante de Shams de Tabriz, et tout un réseau de disciples dont la relation au maître se tisse par l’écoute et la transmission. Chaque anecdote révèle une pédagogie par l’exemple, où une parole, un geste, un silence deviennent enseignement.
La tradition mevlevie s’articule autour d’images fortes :
Ces motifs ne sont pas que des métaphores : ils dessinent une grammaire du mouvement et une manière d’habiter le monde.
Que vous soyez danseur, musicien, chercheur ou simple curieux, ce livre donne des repères historiques et symboliques solides. Il éclaire aussi le lien entre poésie (divans, ghazals), musique (modes, rythmes) et pratique corporelle (marche, pivot, geste d’offrande). En cela, il enrichit la compréhension des rituels d’aujourd’hui et nourrit la créativité.
Retrouvez la version complète en accès libre sur Internet Archive : ici
Qu’est-ce que l’Oracle Derviche ?
C’ est une spirale silencieuse. Chaque carte est un pas dans une danse invisible où l’on rejoint le rythme du monde. L’oracle n’est pas figé : il vibre, il respire, il se laisse apprivoiser par la lenteur.