Quelques jours ont passé.
Ma besace bien remplie, je poursuis le chemin. L’expérience se prolonge ; toutes les facettes du précieux continuent à briller.
Ici, à Marseille,
un chouette commerçant marocain en train d’ajouter le safran dans un thé vert…
Et les pétales de roses…, la beauté et profondeur de la musique de Zakaria Yousefi,
Quelques textes aussi,
Une foule d’inspirations fortes et nouvelles surviennent ;
dans ma vie matérielle et dans la pratique et l’enseignement qui sont ma Vie.
La mer ici n’est pas l’océan, mais elle est bien là, qui appelle, qui appelle, encore et toujours. Belle.
Aujourd’hui, j’ai vu un Canadair qui s’entraînait. Il lâche dans la mer tout son chargement d’eau. Ca fait comme un éclat foudroyant. La mer recrache toutes les gouttes en un puissant souffle qui sortirait des profondeurs.
La poésie et la force du sacré s’invitent, un fil se tisse.

Mes mains cherchent le contact avec le Daf comme des amoureuses qui rêvent timidement de la prochaine rencontre.
Elle dansent aussi comme elles savent le faire, portées par le CHI, comme des antennes,
Elles sentent (et ou cherchent) quelque chose de nouveau.
Mes jambes peu habituées à se serrer l’une contre l’autre, font l’expérience de cette nouvelle intimité,
Nourriture pour l’ancrage, la verticalité, pour le soleil du ventre (Hara, Tan Tien, …), .

Eternellement Amoureuse.

A Rana,
Merci pour la générosité,
Merci pour le risque,
Merci pour la qualité dans la transmission,
Merci pour la profondeur,
Merci pour la Grâce.

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